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À Trappes, un enseignant lanceur d’alerte sur la menace islamiste de nouveau menacé

Lycée La Plaine de Neauphle à Trappes. capture d'écran Google Street View

Une enquête a été ouverte pour «menace sur personne chargée de mission de service public» et confiée à la PJ de Versailles depuis le 26 janvier.

C’est l’histoire d’un lanceur d’alerte qui s’époumone depuis des années. Professeur de philosophie à Trappes, dans les Yvelines, depuis vingt ans, Didier Lemaire a vu «la progression d’une emprise communautaire toujours plus forte sur les consciences comme sur les corps». Fervent défenseur de la laïcité, engagé dans des actions de prévention de la radicalisation, il alerte: d’abord, en 2018, en adressant une lettre ouverte au président de la République. Puis, après la décapitation de son collègue Samuel Paty, dans un «appel à la résistance face à la menace islamiste», publié dans L’ Obs . Aujourd’hui menacé, sous protection policière, il est tenté de jeter l’éponge. «Pouvons-nous, enseignants, pallier l’absence de stratégie de l’État pour vaincre l’islamisme?, interroge-t-il. J’adore mon métier, mes élèves, mais on m’a fait comprendre que je n’avais plus d’avenir dans l’Éducation...»

En 2000, année de son arrivée au lycée de la Plaine de Neauphle, la synagogue de Trappes brûlait et les familles…

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