Emilie Agnoux’s Post

Ce matin le Ministre français de la Fonction publique a soutenu la nomination d'Elon Musk dans la future administration Trump. Comment est-ce possible de féliciter un personnage ouvertement extrémiste qui met ses dollars et ses convictions au service...de lui-même, et d'un Président qui, lui, assume de démanteler l'Etat, casser le service public ? En France, les attaques contre les fonctionnaires se multiplient, portées par les discours de politiques décomplexés qui entretiennent les clichés, véhiculent les peurs, dressent les uns contre les autres. Cette attaque de Monsieur Kasbarian est à la fois sournoise et frontale, violente et assumée, surprenante et prévisible après tout. Elle donne envie de réagir, quitte à outrepasser parfois certains devoirs du fonctionnaire. Cette attaque interpelle avant tout, elle donne à réfléchir. L'intérêt général, l'investissement au service du public, le bon sens, autant de notions et de valeurs qui animent les agents des différentes fonctions publiques. Comment voulons-nous les défendre ? Cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas d'évolution, d'amélioration, de simplification à envisager. Mais avouez qu'il y a un juste milieu à trouver. Ce juste milieu sera toujours très éloigné de la vision de Trump ou Musk (pas de règles, pas de fonctionnaires, pas d'Etat, etc.).

D’une bêtise sans commune mesure, les édiles en IdF doivent certainement faire un concours à qui sera la plus bête. Les USA sont un état fédéral qui peut quasiment se passer d’administration gouvernementale, chaque état étant autonome dans sa manière d’agir. En France ce n’est pas le cas, nous sommes un état jacobin donc centralisé, au niveau de l’administration gouvernementale. Mais peut-être tous ces élus veulent ils transférer le pouvoir aux régions et départements où ils se comportent en Seigneurs et captés encore plus d’argent public sans avoir de comptes à rendre à une administration sans parti-pris?

C'est l'éditorial du Monde, un journal de droite, rien de soi-disant progressiste. Et c’est ainsi qu’ils le voient. https://lnkd.in/eN3WrvJt Donald Trump est déjà aux affaires, Elon Musk aussi Après trois jours d’incertitude et de psychodrame, les Etats-Unis ont échappé in extremis au risque de paralysie budgétaire. Un épisode qui montre à quel point le président élu veut bouleverser les pratiques parlementaires, aidé par son conseiller qui s’est mobilisé sur X, son réseau social, pour s’opposer au texte budgétaire. Un mois avant son retour à la Maison Blanche, Donald Trump pèse déjà sur les institutions des Etats-Unis. Au point d’avoir failli provoquer un nouveau shutdown (« fermeture ») de l’Etat fédéral, évité de justesse par le Congrès vendredi 20 décembre avec le vote d’une loi permettant son financement provisoire. Le président élu avait en effet empêché en milieu de semaine l’adoption d’un compromis entre démocrates et républicains qui permettait d’enjamber la transition au terme de laquelle les pouvoirs exécutif et législatif seront entièrement détenus par le camp conservateur. Ce dernier pourra compter en outre sur une solide majorité à la Cour suprême, la plus haute instance judiciaire des Etats-Unis. Reconduit à la Maison Blanche le 5 novembre en dépit du passif longtemps jugé insurmontable qu’avait constitué son implication dans la tentative de coup de force contre le Congrès, le 6 janvier 2021, pour empêcher l’accession à la présidence de Joe Biden, Donald Trump a bénéficié jusqu’à présent d’un relatif état de grâce et d’un taux d’approbation inédit. Bien mieux préparé qu’en 2016, il pourrait profiter de cette situation nouvelle pour esquisser les contours d’une présidence apaisée.

Olivier Alexandre analyse les conséquences de l’élection présidentielle américaine où Donald Trump l’emporte, accompagné de la victoire de son parti au Sénat et à la Chambre des représentants. Cet alignement des trois principales institutions fédérales avec la Cour suprême, déjà dominée par des valeurs conservatrices, annonce un bouleversement politique. Il prévoit notamment une reprise en main des agences de régulation telles que la SEC et la FTC, marquant ainsi un mouvement de fond vers une administration favorable aux intérêts économiques du parti républicain. Olivier Alexandre souligne également l’émergence des plateformes numériques sur les médias traditionnels, qui symbolisent un changement dans la diffusion de l’information et l’influence politique. Dans cette configuration, le monde de la Tech voit un de ses représentants, JD Vance, devenir un acteur influent à la Maison-Blanche. Un poste clé est aussi promis à Elon Musk, qui se voit confier une mission d’audit de l’État fédéral et envisage une réduction de 7 % du budget fédéral. Le soutien financier d’Elon Musk au Parti républicain surpasse largement celui de Reid Hoffman pour les démocrates, et représente environ cent fois l’apport de Bill Gates, démontrant un engagement financier majeur en faveur de cette nouvelle administration. Le phénomène du « dark MAGA » se distingue également, en particulier à travers ses alertes répétées sur des biais supposés de Google et Microsoft en faveur de la candidate démocrate Kamala Harris. Ce courant se dit prêt à continuer de financer activement la sphère politique, alimentant un débat autour des limites de la démocratie et de la privatisation des institutions étatiques. Enfin, cette élection consacre, selon les termes d’Elon Musk, une « destinée » dans laquelle le marché, l’entrepreneuriat et la circulation de l’information dominent les institutions traditionnelles de l’État. Cette vision est en cohérence avec le parcours d’Elon Musk, qui a bâti une partie de sa fortune en remportant des marchés autrefois réservés aux structures publiques. Désormais installé au cœur de l’appareil d’État, il projette d’appliquer à l’administration publique des méthodes inspirées de son approche entrepreneuriale. Source : https://lnkd.in/ezBXGu5M

Une alliance surprenante se profile à l’horizon de l’élection présidentielle américaine de 2024. L’ancien président Donald Trump a récemment déclaré qu’il serait prêt à offrir un poste de ministre, ou un rôle de conseiller, au milliardaire Elon Musk en cas de victoire. Cette annonce suscite de nombreuses spéculations quant à l’avenir politique des États-Unis et aux répercussions potentielles d’une telle collaboration entre deux personnalités influentes et controversées. Un rapprochement stratégique Le rapprochement entre Donald Trump et Elon Musk ne date pas d’hier. Les deux hommes entretiennent une relation cordiale depuis plusieurs mois, comme en témoigne le soutien public apporté par Musk à la candidature de Trump pour 2024. Leur entente semble reposer sur une vision commune des problèmes auxquels font face les États-Unis, comme l’a souligné Trump lors d’une conférence de presse : Je respecte beaucoup Elon Musk, et il me respecte. Comme moi, il pense que ce pays a de gros problèmes et est en grand danger. – Donald Trump Cette alliance stratégique pourrait s’avérer déterminante dans la course à la Maison-Blanche, en mobilisant les soutiens respectifs des deux hommes et en combinant leurs ressources financières et médiatiques considérables. Un poste taillé sur mesure pour Musk ? Si Donald Trump n’a pas précisé le portefeuille ministériel qui pourrait être confié à Elon Musk, certains observateurs avancent l’hypothèse d’un rôle lié à l’innovation technologique, aux infrastructures ou à la politique énergétique. Les compétences et l’expérience de l’entrepreneur dans des domaines tels que les véhicules électriques, les énergies renouvelables ou la conquête spatiale pourraient en effet s’avérer précieuses pour un gouvernement Trump. D’autres sources évoquent la possibilité d’un poste de conseiller spécial, qui permettrait à Musk de peser sur les décisions stratégiques sans pour autant assumer de responsabilités exécutives. Une telle configuration offrirait au milliardaire une influence considérable sur la politique américaine, tout en lui laissant la latitude nécessaire pour gérer ses multiples entreprises. Des réactions contrastées L’éventualité d’une alliance Trump-Musk au sommet de l’État suscite des réactions contrastées dans la classe politique et l’opinion publique américaines. Si les partisans de Trump y voient une opportunité de renforcer le camp conservateur et de promouvoir un programme économique favorable aux entreprises, les détracteurs craignent une concentration excessive du pouvoir entre les mains de deux personnalités clivantes. Certains élus démocrates ont d’ores et déjà fait part de leurs inquiétudes quant aux conflits d’intérêts potentiels liés aux activités entrepreneuriales d’Elon Musk et à son influence grandissante sur les réseaux sociaux. D’autres s’interrogent sur la compatibilité entre les visions parfois contradictoires des deux hommes, notamment en matière d’environnement ou de politique étrangère. Un...

L'énormité des dépenses publiques en France va de pair avec l'intrusion croissante de l'Etat dans tous les domaines de la vie publique. La multiplication des instances, le millefeuille hiérarchique, la complexité des procédures, tout tend, mathématiquement, à une dérive bureaucratique et financière incontrôlable. La responsabilité personnelle en déclin remplacée par le collectif -cet horrible mot de la novlangue- va de pair avec cette prise en charge de "tout" par l'État. Mais ce n'est pas encore suffisant. Le Juridique n'a de cesse d'empièter insidieusement sur le politique, ajoutant un facteur d'immobilisme, sinon de régression, des libertés soumises au vote populaire. Techniquement ce monstre étatique réclame sans cesse des moyens supplémentaires, un leitmotiv de toute organisation où productivité est considérée comme un "gros mot". Nous faudra-il un Elon Musk Français pour nous extirper de cette dérive infernale ?

#TECHNO : FRANCE SOUS INFLUENCE : LE CLAN DES AMÉRICAINS. J'ai encore trouvé une preuve qui pointe du doigt Nicolas Sarkozy, l'ami des Bush ! Il y a un seul socialiste dans le gouvernement Barnier : c'est Didier Migaud, le nouveau garde des Sceaux. Or, le socialiste doit sa carrière à Nicolas Sarkozy, qui l'a nommé à la tête de la Cour des comptes le 23 février 2010. Ce n'est pas tout : les Etats-Unis ont utilisé le trio "Sarkozy - Macron - Breton" pour gagner la bataille de l'IA en Europe ! Enquête. ➡️ Emmanuel Macron doit lui-même sa carrière à Nicolas Sarkozy, via Jacques Attali. 👉 Le 16 mai 2007, Nicolas Sarkozy a choisi le socialiste Jacques Attali pour présider "la commission pour la libération de la croissance française". 👉 Voir : https://lnkd.in/exAUxDrQ. 👉 En août 2007, Jacques Attali a choisi le socialiste Emmanuel Macron pour le poste de rapporteur général adjoint. 👉 Voir : https://lnkd.in/eeuACRnZ. ➡️ Nicolas Sarkozy est l'ami des Bush côté pile, et de Microsoft côté face. 👉 Le président Sarkozy a été invité par la famille Bush le 11 août 2007. 👉 Il était en vacances, non pas au fort de Brégançon, mais aux Etats-Unis. 👉 Il "louait" la villa de Mike Appe qui fut, jusque 1994, le "Vice-president, End-user sales" de Microsoft !!! 👉 Voir : https://lnkd.in/ewm2-JyW. ➡️ Emmanuel Macron est lui-même l'ami de Microsoft. 👉 Le président Macron a été invité au siège de Microsoft - France le 13 mai 2024 pour fêter un méga-projet de centre informatique dédié à l'IA. 👉 Quelle coïncidence : le méga-projet apparaît quand Atos, le principal concurrent de Microsoft en Europe, disparaît !!! 👉 Voir : https://lnkd.in/eycNyaVX. ➡️ Emmanuel Macron et Thierry Breton, l'ex-président d'Atos, sont les amis de McKinsey. 👉 Or, le 12 septembre 2022 , McKinsey a annoncé un partenariat avec Microsoft dans l'IA !!! 👉 Voir : https://lnkd.in/euPXnewP. Conclusion. La France est la 51ème étoile du drapeau américain. C'est la raison pour laquelle le Génie électrique reste la chasse gardée de General Electric, Intel, Qualcomm, Apple, Microsoft, Amazon, etc ... Cela fâche les ingénieurs diplômés du département Génie électrique de l'INSA de Lyon. Cela ne fâche pas les X-Mines, les X-Ponts et les ENArques, qui ne font pas la différence entre un circuit intégré et un circuit imprimé. CQFD A republier !

Vers un capitalisme ultime ou même les fonctions régaliennes de l'Etat comme la police, la régulation de l'économie ou la justice sont reprises par des acteurs privés?

Clara Chappaz, secrétaire d'État à l'IA et au numérique 🔥 Bientôt dans Trench Tech ? Clara Chappaz, ancienne présidente de la French Tech, vient d'être nommée au poste de secrétaire d'État chargée de l'intelligence artificielle et du numérique. Ce qui change avec cette nomination ? 1. L'intitulé du secrétariat d'Etat comprend explicitement l'intelligence artificielle pour la première fois 2. Le poste est désormais rattaché au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, alors qu'il était auparavant sous la tutelle du ministère de l'Économie. En attendant que Clara Chappaz vienne à notre micro (oui oui c'est une invitation 😉), (ré)écoutez les épisodes de deux précédents ministres : - Jean-Noël Barrot "Numérique en France : les chantiers 2024" https://lnkd.in/eQZU9X_T Il est maintenant Ministre de l’Europe et des affaires étrangères - Cédric O "Souveraineté Numérique : Un simple amour de vacances ?" https://lnkd.in/ePxrYc7Y C'est d'ailleurs lui qui avait nommé Clara Chappaz à la French Tech 👉 Débattons de la place de ce poste au gouvernement Cette nouvelle nomination soulève des questions importantes sur la place de l'intelligence artificielle et du numérique au sein du gouvernement. Qu'est-ce que cela signifie pour l'avenir de ces secteurs stratégiques ? Quelles seront les priorités de la nouvelle secrétaire d'État ? Partagez vos réflexions dans les commentaires 💬 PS : tu veux que Clara Chappaz soit notre prochaine invitée ? Nous aussi 😁

#QuestionIt / #ShareIT Cette nomination est - un peu - une note d'espoir, beaucoup - une déception - une nouvelle fois. De voir arrivé quelqu'un de compétent sur les sujets adressés est en soi effectivement une note d'espoir avec un message sous jacent intéressant : la fonction est, cette fois ci, un peu moins un quota de partage de territoire entre les différents courants politiques. Mais pour le reste, quel est le message ? Le digital, dont la Société attend implicitement qu'il contribue à la fois à l'amélioration du service rendu aux citoyens, aux économies de fonctionnement et à la création des conditions d'une économie différente demain, hérite une nouvelle fois d'un Secrétariat d'Etat (message : ni le sujet, ni le porteur n'ont l'envergure de mériter un portefeuille de plein droit), rattaché à l'Enseignement Supérieur et à la Recherche (message : encore un éternel sujet d'avenir), bref le puiné, le petit dernier faible que personne n'écoute, qui aura sa part à table quand tous les autres seront servis. "Il faut que tout change pour que rien ne change", le numérique crie moins fort que LFI, raconte moins d'horreur que le RN, est moins bankable sur les plateaux télé. Alors, pourquoi s'inquiéter ?