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Eugénie Bastié: «Dans la tête d’un révolutionnaire trans»

Eugénie Bastié. Le Figaro

CHRONIQUE - Dans Dysphoria mundi (Grasset), le penseur Paul B. Preciado se croit le prophète d’un futur transgenre. Un salmigondis intersectionnel étouffant, mais révélateur.

Le trans est l’avenir de l’homme. C’est la thèse du livre de Paul B. Preciado, Dysphoria mundi. Paul B. Preciado, qui s’appelait encore il y a sept ans Beatriz, est un homme trans qui aspire à «vivre en dehors des prescriptions normatives de la société binaire hétéro-patriarcale». C’est, nous prévient son éditeur, l’un «des penseurs contemporains les plus importants dans le domaine des études de genre». Sur la couverture, un bandeau rouge triomphant, annonce à la manière d’une bulle pontificale que le livre est validé par la papesse du genre, Judith Butler: «Preciado a écrit là une œuvre monumentale (…) Sa pensée transcende les genres et le genre, et nous déconstruit dans le meilleur sens du terme.»

«Nous déconstruit dans le meilleur sens du terme»: il faut imaginer Fabrice Luchini réciter cette phrase.

À l’intérieur des pages, écrites pendant la pandémie de Covid (décidément les effets destructeurs du confinement n’ont pas fini de se faire ressentir), il faut s’accrocher pour ne pas succomber…

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111 commentaires
  • TITI75000

    le

    Article très bien écrit, avec style et humour !

  • ajosse

    le

    Le talent c'est le talent. Merci Eugénie !

  • ajosse

    le

    C'est vrai qu'il faut du courage pour se baigner dans cette soupe. Bravo.

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