Temps de lecture : 4 min
-
Ajouter à mes favoris
L'article a été ajouté à vos favoris
- Google News
Les séries télévisées touchent souvent assez juste, et l’on peut aisément y trouver des éléments de méditation sur le monde contemporain. L’une d’elles, « The Good Place », met en scène de façon burlesque les aventures post mortem de quelques personnages qui ne savent pas s’ils ont atterri au ciel ou en enfer. Les héros de cette série sont bientôt confrontés à une énigme : depuis un certain nombre d’années, plus personne n’entre au paradis. Pourquoi cela ? La réponse qu’ils trouvent est plus profonde qu’il n’y paraît. En effet, si plus personne n’est élu à la vie paradisiaque, c’est que le monde est devenu si complexe que la moindre action, même bien intentionnée, a nécessairement des conséquences imprévisibles et négatives. Ainsi, plus personne n’est innocent et donc plus personne ne m...
JIM WILSON/NYT-REDUX-RéA
Une bonne politique est celle qui maintient un équilibre des forces. Lorsque l'équilibre se rompt, la politique devient perverse.
Si les privilèges s'accumulent autour d'une minorité de fonctionnaires aux détriment des autres corps, si les écarts de salaires entre patronat et salariés sont à des niveaux haurissants, si des emplois disparaissent sans être remplacés parce que ailleurs on peut encore trouver mieux, il ne faut s'étonner que ceux qui se sentent lésés partent vers l'autre extrémité.
Comme système d'économie libre, on a pas trouvé mieux que le capitalisme, mais ce système risque de creuser sa tombe s'il ne tient pas compte du facteur humain.
Les étudiants dépriment, mais pour une partie, il y a des solutions. Actuellement le taux d'intérêt et bas. Certaines écoles ont des accords avec les banques pour accorder un « crédit études » qui peut s'étaler sur dix ans. Pour un BTS, cela vaut le coût de s'engager si on est motivé car la probabilité de décrocher un emploi dans les 6 mois qui suivent la scolarité est de plus de 80%. Il y a des moments où il faut savoir donner un coup de pouce à son avenir , c'est mieux que de déchirer des livres.
Présente en plus de l'avantage de protéger, celui de ne pas avoir à se remettre en question. Et ne pas se remettre en question c'est aussi, bien souvent ne pas se mettre en action et rester à piétiner dans un état débilitant en attendant que d'autres réparent ce dont d'autres encore sont supposés être les responsables.
Complètement en accord. La complicité des médias est latente avec les geignards, et elle est couplée à la lâcheté de nos élus. La colère monte chez ceux qui bossent.