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Interview

Pour Thierry Breton, l'Europe doit continuer à produire des voitures thermiques 

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Le Commissaire européen au Marché intérieur s'inquiète des difficultés industrielles et sociales posées par la généralisation des véhicules électriques en 2035, décidée la semaine dernière. Il esquisse ses premières réponses et promet que l'Europe répondra aux offensives chinoises ou américaines.

Pour Thierry Breton, l'industrie automobile devrait savoir respecter l'échéance de 2035, mais à quel prix pour les conducteurs et les employés du secteur s'inquiète-t-il ?
Pour Thierry Breton, l'industrie automobile devrait savoir respecter l'échéance de 2035, mais à quel prix pour les conducteurs et les employés du secteur s'inquiète-t-il ? (Virginia Mayo/AFP)

Par Matthieu Quiret

Publié le 3 nov. 2022 à 20:00Mis à jour le 4 nov. 2022 à 11:04
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Le commissaire européen dit-il tout haut ce que l'industrie automobile européenne s'interdit de clamer ? Thierry Breton redoutait une électrification trop rapide de l'industrie automobile. C'est pourtant décidé depuis la semaine dernière et le vote par l'Union européenne d'une interdiction des ventes de voitures particulière thermique (hors segment de luxe) après 2035.

L'ancien ministre de l'économie français ne désarme pas pour autant : une clause de revoyure en 2026 permettra de repousser l'échéance si besoin. Et pas question pour les constructeurs de renoncer aux technologies de moteurs à explosion, au risque de se priver d'un marché encore prometteur. Il conviera d'ici quelques jours les nombreux acteurs concernés par la propulsion électrique à se mettre en ordre de bataille pour réussir la plus grande transformation industrielle que l'Europe ait connue.

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